Ravalez, ravaler, ce qu’il faut savoir….

Comme sur les carrosseries de véhicules ou vos vêtements, les couleurs des immeubles s’altèrent lentement après des années d’ensoleillement, de pluie, de dépôt résultant de la pollution atmosphérique… s’y ajoute parfois l’altération du support (l’enduit) qui finit un jour par se décoller en tout ou partie.
La ravalement est donc une solution évidente avec ses variantes liées parfois à la prise en compte d’autres considérations (amélioration des performances thermiques de l’immeuble) et qui peuvent conduire à des isolants enduits voire à des bardages rapportés sur l’isolant.
Si hors secteur protégé (abords Monument Historique / site classé) aucune demande préalable n’est à formuler, il convient de savoir que cela ne concerne que le changement de teinte de votre enduit. Dès lors que vous changez en même temps les fenêtres, les volets ou modifiez les dimensions d’un élément de façade, il vous faut impérativement déposer en mairie une déclaration préalable de travaux.
Attention toutefois, certaines communes sont dotées d’un nuancier de couleurs pour les façades et menuiseries et il n’est pas inutile d’en prendre connaissance et… et de s’y conformer.
Des opérations de ravalement des façades peuvent être initiées ou imposées.
Ainsi, dans le cadre de l’amélioration de l’attractivité de centre-bourg, certaines communes incitent à ces actions de ravalement, en mettant en place un cahier de prescriptions, un regard autorisé (commission municipale et architecte ou coloriste) et une subvention accordée aux porteurs de projet.
En ce moment, Luzy, Saint-Pierre-le-Moûtier, bientôt Imphy ont mis ou mettront en place ce type d’action qui immanquablement modifiera la perception que les usagers et touristes auront du bourg traversé.

Le code de la construction et de l’habitat prévoit par ailleurs la notion de ravalement obligatoire pour autant que la commune soit inscrite sur une liste départementale relevant du Préfet.
Cette obligation « possible » tous les 10 ans vise là aussi à « redorer le blason » du bien collectif que représente un alignement de façade de chaque côté d’une (ou plusieurs)  rue(s), passer en quelque sorte de l’ombre (façades grisées par le temps) à la lumière…
Dans ce second cas de figure, il s’agit plus d’une obligation que d’une incitation. Elle correspond souvent cependant à une nécessité visible d’entretien !

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